Lister ses accomplissements

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Coucou tout le monde ! Je vous retrouve aujourd’hui pour un article un peu spécial. En effet, lors d’une formation de développement personnel, j’ai dû établir la liste des mes accomplissements. Je dois bien avouer que j’étais bien embêtée. Alors que pour certains, cette tâche peut être et paraitre facile et rapide, pour moi, cela m’a demandé du temps, beaucoup de réflexion, et cela a été éprouvant ! Vraiment !

Qu’est-ce que c’est ?

C’est vrai, quoi ! Au fond, qu’est-ce qui rentre dans la catégorie des accomplissements ? En faisant cet exercice, je devais d’abord pouvoir répondre à cette question avant de pouvoir en faire la liste !

Tout d’abord, un accomplissement, personel ou professionnel, est quelque chose que VOUS avez fait. Ensuite, cela peut être quelque chose pour lequel vous avez travaillé dur. Cela peut aussi représenter un certain sens du sacrifice. Ce n’est pas forcément de grandes choses : peut-être que c’est quelque chose qui vous a intimidé par le passé. Ou bien cela représente tout ce que vous vouliez dans votre vie.

Il ne faut pas croire que c’est quelque chose qui a la même signification pour tout le monde. Des accomplissements doivent avoir de la signification pour vous, dans votre vie ! Cela doit avoir un sens personnel, vous rendre heureux et vous remplir d’assurance.

Pourquoi le faire ?

Lors de ma réflexion, je me suis rendue compte que, comme beaucoup d’autres personnes, je ne mettais pas du tout en valeur ce que j’ai accompli dans ma vie, personnelle comme professionnelle. J’ai tendance, comme beaucoup de femmes dans notre société d’aujourd’hui, à me dévaloriser et à juger mes accomplissements comme petits, insignifiants. Alors qu’en fait, cela peut être l’aboutissement d’un travail de plusieurs jours, mois, années !

Vous ne pouvez pas vous imaginer ce que ça fait du bien de le faire ! C’est « officialiser » ses réussites. Cela donne un sentiment de satisfaction validateur. Lister ses accomplissements, c’est valorisant. On réalise qu’on est capable de faire certaines choses, on réalise qu’on a des compétences, des capacités. On est fier de soi. on prend confiance en soi.

Et si on a réussi à faire tout ça, vous vous imaginez ce qu’on pourrait faire d’autre ? Jusqu’ on pourrait aller ?

Succès
Photo by Diego PH on Unsplash

Je vous partage aujourd’hui mes 6 grands accomplissements. Ils ne sont pas par ordre chronologique ou d’importance, juste dans lequel ils me sont venus à l’esprit.

1. L’ouverture de Cats and Cozy Home

J’ai eu mon premier blog au début des années 2000. C’est mon grand frère qui a tout fait, qui l’a installé, configuré. J’écrivais mes articles et quand j’avais un problème, mon frère venait à mon secours. Et puis un jour, après un changement de provider, le blog ne fonctionnait plus et mon frère n’avait plus le temps de m’aider. Alors le blog a été désactivé. J’étais triste car, incapable de m’en occuper toute seule, j’ai dû abandonner.

Et puis il y a eu l’explosion de la blogosphère. Et depuis, je me suis dit que je pourrais en ouvrir un autre. Cependant, je ne me suis jamais vraiment posée pour m’y atteler. Cela me trottait dans la tête depuis plusieurs années.

Lorsque j’ai été au chômage l’année dernière, je m’y suis mise : j’ai réussi à réunir ma motivation pour enfin le faire. Et je me suis rendue compte que j’avais les compétences pour le faire TOUTE SEULE. Que je n’avais besoin de personne, que j’étais parfaitement capable de faire les choses quand je le voulais.

Et aujourd’hui, j’en suis fière !

2. L’achat de mon scooter

Je suis bien consciente que cela peut paraitre insignifiant pour bon nombre d’entre vous. Mais il faut savoir que je suis une piétonne de naissance. J’ai passé le permis à 18 ans un peu par obligation car ma mère a réussi à avoir un prix de groupe pour mes 3 frères et moi. Seulement voilà, mon grand-frère a bousillé la voiture de mes parents 3 semaines avant mon examen pratique.

Et deux mois plus tard, je déménageais à Lausanne. La Suisse est le second pays au monde où les transports en commun sont le plus développé. Et puis bon, j’habitais aussi à 7 minutes de mon école. Autant vous dire que je n’ai pas eu besoin de voiture. Jamais. Jétais littéralement à côté de tout ! Même quand je travaillais à Genève, je prenais le train !

Cependant, lorsque j’ai débuté mon nouveau job il y a un peu plus d’un an, je devais être motorisée. L’achat d’une voiture n’était pas une option pour moi. Mais, dans ma Bucket List, figure l’achat d’une moto. Bon, j’étais pas encore prête pour la moto, alors je me suis dit que le scooter était une bonne alternative. En quelques jours seulement, j’avais acheté d’occasion mon petit scooter 3 roues et j’avais effectué les heures de conduite pour obtenir le permis.

Aujourd’hui encore, des amies me confient avoir été impressionnées de cet acte auquel elles ne s’attendaient absolument pas de ma part.

3. L’obtention de mon Bachelor

Là encore, il y a le contexte. Des gens qui réussisent leur Bachelor, il y en a tous les jours !

Mais faut dire que j’ai commencé mes études dans un tout autre domaine : l’informatique. Une école polytechnique que j’ai fréquentée pendant 4 ans. Mais je ne suis pas allée jusqu’au bout. Ce n’était pas mon truc. J’avais 22 ans, sans diplome en poche.

J’ai ensuite travaillé 2 ans dans un job d’étudiant à plein temps avant de me décider à recommencer une formation à l’âge de 24 ans. Et au bout de 3 ans et demi (de révision, et de galère aussi, un peu), j’ai décroché mon Bachelor en Economie d’Entreprise avec une note excellente !

Oui, fière !

Réussite
Photo by Benjamin Davies on Unsplash

4. Partir seule en vacances

On m’a souvent « admirée » parce que je partais seule en vacances et je me suis toujours demandée pourquoi. Que ce soit des amies ou de parfaits inconnus ! J’avoue que je ne comprenais pas vraiment parce que je ne voyais pas ce qu’il y avait de si remarquable !

Voyager seule, c’est génial parce que je peux faire ce que je veux quand je veux. Je peux aller manger à l’heure que je veux dans le restaurant de mon choix. Si je veux aller à la piscine ou aller visiter, c’est MA décision. Si je veux faire la grass’mat’, si je veux me coucher tôt, regarder la télé au lieu de sortir, etc., tout cela m’appartient. Je n’ai pas besoin de faire de concessions et attendre entre les allées de PRIMARK alors que tout ce que j’ai envie, c’est aller au SPA de l’hôtel.

Et puis, en y réfléchissant bien, en me remémorant mes premières vacances seules, je me souviens que je n’osais même pas aller dans certains restaurants ou dans des bars pour boire des verres. C’était beaucoup la peur du jugement et l’insécurité : entrer dans un restaurant et demander une table pour une personne ? Ca faisait triste, pathétique. Je devais lutter contre moi-même et il m’a fallu du courage pour le faire.

Aujourd’hui, non seulement je n’ai plus aucun problème avec ça, mais j’ai constaté que la plupart du temps, les serveurs sont extra gentils avec moi, et c’est juste génial !

5. M’éloigner de personnes toxiques

Cela a sans doute été le plus compliqué. Cela ne s’est pas fait du jour au lendemain et il y a eu beaucoup de souffrance avant d’en arriver là. Mais des fois, c’est malheureusement nécessaire, pour sa santé mentale, son équilibre, son bonheur.

Et plus ces personnes sont proches, et plus c’est difficile :

  • C’est difficile quand c’est des membres de la famille par exemple, pour lesquels la société nous dicte qu’il faudrait rester proche, qu’il faut faire des efforts, parce que « c’est la famille ». Mais on ne choisit pas sa famille, et c’est même souvent ceux qui se permettent d’être les plus méchants. Alors, il faut les aimer, mais de loin.
  • C’est aussi compliqué quand c’est quelqu’un du travail, où il faut rester professionnel, courtois et correct. On ne choisit ni son responsable, ni ses collègues. Et on ne va pas les laisser compromettre notre carrière.

Il y en a bien sûr d’autres, mais dans mon expérience, ces deux configurations ont été les plus difficiles. Il faut du courage pour affronter la réalité. Il faut voir la vérité en face. Et ensuite, on choisit de s’éloigner. Nous devons prendre soin de nous en priorité.

6. Tendre vers le véganisme

Cela a été un grand boulversement dans ma vie. Ouvrir les yeux sur ce que nous faisons subir aux animaux dans les gestes du quotidien les plus anodins que l’on puisse imaginer : manger, se vêtir, se divertir, etc. Découvrir tout cela m’a énormément choquée et j’ai décidé de changer…parce que le changement commence par soi.

Certes je fais encore beaucoup d’écarts aujourd’hui. Je n’en suis pas fière mais personne n’est parfait.

Je sais que les gens autour de moi me jugent et se moquent, parce qu’ils se croient meilleurs, qu’ils me prennent pour une folle, ou une extrémiste. Et je sais aussi qu’ils n’ont pas (encore?) ouvert les yeux, comme moi je n’ai pas ouverts les yeux jusqu’à mes 33 ans.

Je suis fière d’avoir fait ce changement, et je l’assume : pour les animaux, pour la planète, et pour ma santé !

Victoire
Photo by Austin Schmid on Unsplash

Il y en a certainement d’autres, mais pour le moment, je suis fière de ma petite liste. Ce sont des accomplissements qui me sont chers et sans lesquels je ne serais pas la personne que je suis aujourd’hui : indépendante, fonceuse, compatissante, aventurière, #badass 🤣

À vous !

Et oui, j’ai fait mon travail ! Maintenant c’est à vous ! Prenez un stylo et une feuille et lister vos accomplissements ! Et revenez me dire si cela a été facile, compliqué, difficile, simple, rapide, long ! Et pourquoi pas nous les partager ?

Prenez soin de vous ! ❤

Lay_T


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